Le colonel Robert Denard s’est éteint le 13 octobre 2007

 

 

 

Nous tenons à rendre hommage à ce grand soldat, à notre chef respecté et aimé, qui a servi la France avec honneur, courage et abnégation.

Semper Fidelis (message reçu par le courrier des lecteurs)
                                                                               
COMORES 95 INFO
                                                                               
 

Courrier des lecteurs ici

 
Coup d'Etat aux Comores
Blog du procès Denard.
 

Autopsie d'une manipulation d'Etat et d'une affaire d'Etat.

    Septembre / Octobre 1995  
Le compte rendu des audiences
     
       
       
Procès
 

 
Février / Mars 2006

Le jugement complet fait 50 pages, seules les pages 24 à 33 traitent des questions de fond et sont ici publiées.

Comores95.info
 
 
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au coeur du procès
     
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Le Coup d'Etat
       
 

Objectif : faire appliquer la destitution du président Djohar prononcée par la cour suprême en 1991 et organiser des élections libres.

 
 
Acteurs : - la grande majorité de la classe politique et du peuple comorien lassée par la dérive autoritaire et
  affairiste du régime Djohar.
- les services secrets français et la cellule africaine de l'Elysée.
- Robert Denard (de nationalité franco-comorienne).
 
  Déclencheur : le débarquement du 28 septembre de l'équipe du colonel Denard.
La mission de cette équipe : coordonner l'action des différents intervenants comoriens, éviter les débordements, garantir la sécurité du Président Djohar et accessoirement, on ne le découvrira que plus tard, porter le chapeau.
 
 

Résultat : le président Djohar est destitué en douceur par les hommes du commando Denard et par les Forces Comoriennes de Défense qui rallient intégralement le putsch. Le processus démocratique est enclenché.
L’intervention de l’armée française, après quelques gesticulations médiatiques, entérine la destitution de Djohar qui est transporté sur l’ile de la Réunion « pour raison de santé ». Après quelques jours comprenant qu’il a été définitivement écarté du pouvoir, il déclare aux journalistes : "je suis en bonne santé. Rien ne cloche. Mon retour dépend de ceux qui m'ont amené ici (...) Je ne sais pas si je suis en exil ou si je suis déporté. Il y a eu une mise en scène, un jeu que je n'arrive pas à comprendre.") Humanité 10 octobre 1995
,AFP 060913, AFP 061504.Humanite.presse.fr Mission accomplie.

 

1986 : Jacques Chirac est reçu par le Président Abdallah installé au pouvoir par le coup d'Etat du 13 mai 1978 orchestré par les services secrets français et réalisé par Bob Denard et ses hommes.

1995 : pour des faits similiraires le colonel Denard est arrêté par le GIGN.

 

Lien InternetKashkazi -

Djohar : comment la France m'a déporté

   

Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1995, Bob Denard, à la tête d'une force spéciale constituée pour l'occasion, renversait le régime du Président Djohar aux Comores.

Du 20 février au 15 mars 2006, près de 11 ans après les faits, cette affaire est jugée par le tribunal correctionnel de Paris. La qualification criminelle a été abandonnée au terme de 10 ans d'instruction. C'est uniquement pour "association de malfaiteurs" que le colonel Denard et ses hommes doivent comparaître.

Ce site a pour vocation d'apporter des ressources documentaires à ceux qui souhaitent comprendre ce qui s'est réellement passé.

Les informations diffusées sur le site ne visent en aucun cas à discréditer l’action de la France et de ses services secrets. Il s’avère que certains dirigeants français ont cru pouvoir impunément instrumentaliser Robert Denard, puis l’armée française et enfin la justice. Ces manipulateurs, qui cherchent aujourd’hui à faire juger les autres à leur place, doivent être mis devant leurs responsabilités.

 
 
 

Témoignage EXCLUSIF d'un membre de l'opération Kaskazi

"Porter mon béret rouge oui, le chapeau non".

  "Manipulation des autorités françaises "

"Dans un premier temps, les autorités françaises ont initié (ou laissé faire, ce qui revient très exactement au même) l’opération visant à destituer le président Djohar. S’il faut une preuve, ce sont les événements eux-mêmes qui la fournissent : Djohar n’a jamais été remis en place. Les autorités françaises l’ont même déporté à la Réunion pour l’éloigner définitivement du pouvoir". suite...


  TABLEAU CHRONOLOGIQUE  

"1991 : La cour suprême des Comores prononce l’empêchement du Président Djohar et décide sa destitution (AFP 281439, 28 septembre 1995). "

Lire la suite


 

Un avis éclairé. Extrait du livre "Les Comores d'Ahmed Abdallah" Edition Karthala ISBN 2-84586-628-3

"Je ne sais pas non plus si le SDECE, devenu DGSE à initié le coup par lequel leur honnête collaborateur a renversé Djohar mais on imagine mal qu'il se soit lancé dans l'aventure sans de solides assurances et quelle que puisse être la myopie dont les mauvais esprits accusent parfois nos services spécialisés dans le renseignement, on ne peut croire qu'ils aient ignoré l'entreprise...

"Comment s'expliquer par ailleurs la présence, parmi les guerriers de l'opération Azalée, de quelques agents de la DGSE, même de la branche action ?" suite".

Alain Deschamps : ambassadeur de France aux Comores de 1983 à 1987.


 

Extrait du Point du 6 janvier 1996 n° 1216

(...)"Le colonel K... a tenu des propos étonnants à plusieurs des hommes de Denard, qui les ont rapportés séparément lors de leurs interrogatoires par la gendarmerie française: "Nous travaillons pour le même patron mais vous sans filet. Alors vous allez payer...." Propos qui prennent un certain relief quand on sait qu'ils sont corroborés à Paris par d'autres officiers de la DGSE."(...) (page 39)


 

Extrait du livre « Les soldats libres » (Editions l’AEncre, 2002, ISBN 2-911202-50-3)

"Jusqu'en 1995, la situation ne fit qu'empirer. Des cas de famine furent signalés, la jeune république comorienne était au bord de l'éclatement. Aussi, lorsqu'au matin du 28 septembre 1995, la rumeur publique – « radio cocotier » – répandit la nouvelle du retour de Bob Denard, nombreux furent les Comoriens qui laissèrent éclater leur joie."


 

 

Extrait du Figaro Magazine du 17 avril 1999

"FM: vous avez pourtant déjà été condamné à cinq ans de prison avec sursis pour l'affaire du Benin sous l'inculpation "d'association de malfaiteurs".

Bob Denard : c'est exact. Mais si association de malfaiteurs il y a, il faut y compter le président Giscard d'Estaing et aussi quatre chefs d'Etat africains qui se reconnaîtront facilement.

FM : pour l'opération de 1995 vous allez également être poursuivi pour "association de malfaiteurs".

Bod Denard : Cette fois, il faudrait aussi inculper le responsable de la cellule africaine de l'Elysée. Mais il est décédé depuis. Paix à son âme."


 
Une requalification acrobatique de crime en délit
  "Bob DENARD ne sera pas jugé pour le crime d’arrestation et séquestration, mais seulement pour association de malfaiteurs en vue de préparer ce crime. On voit mal comment il pourrait être condamné pour cela, puisqu’il apparaît clairement qu’il a été arrêté après les faits. Ces faits n’étant pas qualifiés comme crimes il ne paraît pas crédible de considérer leur préparation comme un délit."SUITE
 
 

Entrevue numéro 41

"Nous les mercenaires n'aurions pas pu monter monter l'opération sans l'aide de la France."

"La France qui jusque-là fermait les yeux sur les affaires de ce président corrompu, c'est-à-dire les fuites de capitaux vers l'étranger; l'enrichissement personnel, ne pouvait pas admettre les rapprochements des Comores avec des états islamiques tels que l'Iran, surtout en pleine vague d'attentats terroriste".

 
 

L'Afrique Réelle numéro 17 automne 1997

"Les autorités française pouvaient-elles ignorer que Denard préparait une opération sur les Comores ? La réponse est, évidemment, non. Une telle opération n'a pu se préparer dans le secret obsolu. A partir du moment où les services concernés en avaient connaissance, il suffisait de quelques coups de téléphone pour l'arrêter si elle ne plaisait pas. Si les autorités française ont laissé faire, c'est qu'elle y trouvaient leur compte."

 


 

L'Evènement du jeudi du 12 au 18 octobre 1995.

"Paris fait un putch sous couvert d'assistance..."

"Le mercenaire Bob Denard n'a été qu'un pion. Le renversement du président comorien Djohar était prévu depuis longtemps..."

(...)"Mais cette fois-ci que peut-on lui reprocher ? Il avait déposé dans la douceur - sans qu'une goutte de sang soit versée - le président comorien Saïd Mohamed Djohar, aussi impopulaire que corrompu. Mieux, Denard avait appelé au pouvoir Mohamed Taki, le rassembleur de l'opposition, promettant de se retirer, lui et ses mercenaires, dès que des élections auraient lieu. Beau travail !"


   

Le Figaro Jeudi 13 mai 1999

Le "coup tordu" du gouvernement français.

"Le troisième et dernier débarquement de Bob Denard aux Comores, en septembre 1995, était donc aussi un "coup tordu". Apparement stupéfait, le président de la cour d'assises de Paris lève les bras au plafond : "Là, ça devient grave ! Si les gens de l'Elysée s'amusent à des jeux compliqués comme ça... " De la bouche de Salim Abdallah, fils ainé de président assasiné, il vient d'apprendre que Denard avait été une nouvelle fois "instrumentalisé" par les "services" autrement dit par le gouvernement français."


Extrait sonore (38 secondes)

 

1986 Jacques Chirac est fait Grand Croix dans l'ordre de l'Etoile d'Anjouan par le président Ahmed Abdallah "pour reconnaissance des services à nous rendus ..." Il rejoint le colonel Robert Denard dans le club très fermé des français décorés dans cet ordre.

Jacques Foccart, patron historique de la cellule africaine de l'Elysée, donneur d'ordre de Robert Denard et initiateur du coup d'état de 1978 accompagne le premier ministre de la France.

(Ahmed Abdallah, ancien sénateur français, a été porté au pouvoir par le coup d'état réalisé par le colonel Denard et ses hommes en 1978.)


 

Le Figaro 14 octobre 1995

Comores : Paris était au parfum

"A qui profitait l'élimination du Président Djohar? En premier lieu aux Comoriens, qui accusaient le chef de l'Etat de son entourage de corruption; ensuite aux Français, agacés qu'il ait flirté, à deux cent cinquante kilomètres du terriroire de Mayotte, avec certains missi diminici iraniens et qu'il ait accepté l'installation d'un bureau Libyen..."

"Une évidence l'opération "Kaskari" à réussi ; en effet, le président comorien Djohar, dont le but de cette action commando rondement menée était de se débarrasser, se trouve toujours à la Réunion, apparement contre son gré..."


 

L'Humanité Mardi 10 octobre 1995

A l'ombre des services secrets

"Que le coup de force de Bob Denard n'ait rien de l'aventure individuelle et que les services secrets y soient mouillés jusqu'au cou cela semble de plus en plus plausible."

Et puis il y a les déclarations du président Djohar "hospitalisé" contre son gré dans le "département" français de la Réunion. Le ministre de la coopération Jacques Godfrain, avait prévenu par avance, avant même la "rédition" des affreux : Djohar a bien "mérité un repos"... Point de vue non partagé par l'intéresse : "je suis en bonne santé. Rien ne cloche. Mon retour dépend de ceux qui m'ont amené ici (...) Je ne sais pas si je suis en exil ou si je suis déporté. Il y a eu une mise en scéne, un jeu que je n'arrive pas à comprendre."

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* Biographie de Bob DENARD